WE 5 : Jon DEKONING

ll arrive parfois, il arrive à certains, que, pris en plein tourbillon de vie, dans les jours azimutés et les nuits frénétiques, il arrive que tout s’arrête.

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Sans crier gare… quoique.

Sans ménagement… c’est sûr.

 

Brusquement le corps refuse, la langue ne sait plus, le mouvement abdique, l’en vie se fait la malle…. Loin, si loin, disparue. C’est ce qui est arrivé à mon ami Jon Dekoning à l’aube de ses vingt-cinq ans.

 

Il faisait noir, très noir, bien plus que jamais, et de tout ce noir ses mains ont consenti à tirer des traits, étirer des gribouillis, élonger des dessins… la vie en sursis s’est nichée là.

 

Avant jamais il n’avait dessiné et maintenant que le fil des jours a repris en pleine lumière sa course soutenue, il griffonne souvent sur tout ce qui lui glisse sous la main et donne traits à un univers hors de ses mots.

 

Son amie, Lucie.